Les manifestants ont remis un message à l'ambassadeur William Gelling exprimant leur demande de libérer M. Karake, le chef des services de renseignement visé par un mandat d'arrêt européen émis par l'Espagne.
L’un d’eux, Herbert Muhire a expliqué qu’ils étaient là pour demander la libération immédiate du général Karenzi Karake, illégalement détenu par les autorités britanniques sur la base d'accusations infondées.
Une des pancartes brandies mentionnait en anglais : "Avilir les Africains est inacceptable. Libérez le général Karenzi Karake", des termes reprenant ceux de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo qui, après l'arrestation, avait estimé "inacceptable" la "solidarité occidentale pour avilir les Africains".
Le général Emmanuel Karenzi Karake, dit "KK", est réclamé par l'Espagne dans le cadre d'une enquête sur les meurtres de neuf ressortissants espagnols au Rwanda en 1994 et 1997, après la prise du pouvoir par le Front patriotique rwandais (FPR), dont il était le chef des renseignements militaires.
Sur une grande pancarte on pouvait lire en anglais: "Avilir les Africains est inacceptable. Libérez le général Karenzi Karake", des termes reprenant ceux de la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo qui, après l'arrestation, avait estimé "inacceptable" la "solidarité occidentale pour avilir les Africains".
L'ambassadeur britannique a expliqué aux manifestants que l'arrestation du général "KK" répondait "à des obligations légales" et que le Royaume-Uni restait "un partenaire proche" du Rwanda.