Signé en présence de la Minusca (Mission de l'ONU en Centrafrique) et des autorités locales, l'accord prévoit l'arrêt immédiat des hostilités entre les deux groupes, notamment anti-Balaka et 3R du chef rebelle camerounais Abass Sidiki.
Les deux milices opèrent dans le nord-ouest de la RCA et se sont affrontées à plusieurs reprises dans la préfecture de la Nana Mambéré.
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Chaque partie se revendiquait protectrice d'une communauté. Elles se battaient plutôt, en réalité, pour le contrôle du territoire et le vol de bétails.
Cet accord qui n'est pas le premier du genre entre groupes armés en Centrafrique a suscité de l'espoir parmi la population.
L'inquiétude demeure quant à l'application des clauses, car les mouvements armés sont connus pour le non-respect de leurs engagements.
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Interrogé par VOA Afrique concernant le suivi de l'accord sur le terrain, chaque camp indique avoir mis en place un dispositif pour sensibiliser ses éléments.
Le FPRC et les anti-balaka signataires d'un accord de cessation des hostilités en octobre dernier, s'affrontent depuis plusieurs jours à Ippy et Ndassima dans la Préfecture de la Ouaka.
Freeman Sipila, correspondant à Bangui VOA