Le président Omar el-Béchir a, selon l'agence officielle Suna, déclaré que Farouk Abou Issa et Amine Makki Madani doivent s'excuser pour être libérés.
Le chef de l’état soudanais accuse les deux opposants d’avoir violé la loi.
Les deux opposants ont comparu lundi devant un tribunal antiterroriste à Khartoum qui a fixé la prochaine audience au 2 mars, refusant la demande de libération sous caution.
Selon le procureur Yasser Ahmed Mohamed, l'accord signé en Ethiopie "appelle à faire chuter le régime par tous les moyens y compris par une action militaire et des soulèvements populaires, et cela constitue un acte terroriste".
Des élections législatives et présidentielle sont prévues le 13 avril au Soudan et devraient consacrer la réélection de M. Béchir, au pouvoir depuis 1989, qui lance jeudi sa campagne électorale.
VOA/AFP