Cette limite d'âge, également valable pour les candidats au poste de vice-président, avait été fixée après révision de la Constitution entrée en vigueur en 1997.
Sa suppression intervient après la contestation fin janvier de la nomination par le président Adama Barrow comme vice-présidente de Mme Fatoumata Jallow Tambajang, 68 ans, soit trois ans de plus que l'âge limite.
Mme Tambajang a été déchargée de ses fonctions de vice-présidente et nommée le 21 février ministre de la Femme, avec mandat de superviser la vice-présidence, selon un communiqué officiel publié la semaine dernière.
La révision constitutionnelle adoptée mardi par le Parlement - et qui doit être promulguée par le président pour entrer en vigueur - lui ouvre la voie pour une nouvelle nomination à la vice-présidence, selon des observateurs.
Les députés ont également adopté mardi un texte qui relève à 75 ans l'âge du départ à la retraite des magistrats, contre 70 ans auparavant.
Les projets de révision ont été défendus à l'Assemblée par le ministre de l'Intérieur, Mai Fatty. Ces deux textes vont "faciliter et encourager la désignation de personnes qualifiées, compétentes et expérimentées dans les juridictions ou à la fonction" concernée, a-t-il dit.
L'Assemblée nationale actuelle est largement dominée par l'Alliance patriotique pour la réorientation et la reconstruction (APCR), la formation de l'ex-président Yahya Jammeh, en exil depuis le 21 janvier après 22 ans de pouvoir absolu.
M. Jammeh, qui refusait de céder le pouvoir à Adama Barrow après sa défaite à la présidentielle du 1er décembre, a quitté la Gambie pour s'exiler en Guinée équatoriale après d'intenses pressions diplomatiques et militaires.
Avec AFP