M. Tillerson, qui entame lundi au Caire une tournée au Moyen-Orient, faisait référence à un article du quotidien américain citant dimanche le vice-président Mike Pence comme étant disposé à ouvrir des discussions avec Pyongyang.
Selon le journal, les Etats-Unis continueront à imposer des mesures qui pèsent financièrement sur le régime de Kim Jong Un jusqu'à ce qu'il prenne des mesures claires de dénucléarisation. "Mais l'administration Trump est maintenant prête à mener des discussions avec le régime en même temps que cette campagne de pressions se poursuit", précisait le Washington Post.
Interrogé sur cet article, M. Tillerson a répondu: "Concernant les commentaires du vice-président sur la possibilité de discussions, et sur s'il s'agit du début d'un processus diplomatique, je pense qu'il est trop tôt pour juger".
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"Nous avons dit depuis un moment que c'est vraiment du ressort des Nord-Coréens de décider quand ils sont prêts à entamer (la discussion) avec nous de manière sincère", a ajouté le secrétaire d'Etat américain en précisant: "Ils savent quelles sont les conditions nécessaires pour la négociation".
"Je pense que c'est important que nous ayons (...) des discussions qui précèdent toute négociation formelle, afin de déterminer si les parties sont prêtes à s'engager dans quelque chose de significatif", a ajouté M. Tillerson.
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Les commentaires du vice-président relayés par le Washington Post, et ceux de M. Tillerson, interviennent à un moment où un rapprochement spectaculaire est en cours entre les deux Corées.
Malgré ce rapprochement et la possibilité de discussions entre Washington Pyongyang, Mike Pence a déclaré samedi qu'il était nécessaire de "continuer à isoler la Corée du Nord économiquement et diplomatiquement" en raison de son programme nucléaire.
Avec AFP