Felix Tshiseki de l’UDPS, qui dirige aussi la plateforme du Rassop (Rassemblement de l’opposition), Eve Bazaiba du MLC, à la tête du Front pour le respect de la Constitution et Vital Kamerhe de l’UNC se sont rencontrés jeudi dans la perspective d’une coalition en vue des élections à venir.
Ils dénoncent "les embûches posées sur le processus électoral dont Joseph Kabila demeure l’auteur principal", réaffirment en même temps leur détermination à aller aux élections mais rejettent la machine à voter.
"Nous envisageons la possibilité de mobiliser nos énergies pour mettre en place les ressources humaines, logistiques et matérielles en vue de mutualiser nos efforts et nous aligner sur des objectifs communs", affirment-ils.
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Ils n'ont pas cité le nom de Moïse Katumbi, pas plus qu'ils ne se sont ralliés à son mouvement "Ensemble pour le changement", lancé depuis l'Afrique du Sud avec l'objectif de gagner les trois élections prévues le 23 décembre 2018.
La CENI (Commission électorale nationale indépendante) a conseillé aux partis de se coaliser au regard de la nouvelle loi électorale qui fixe un seuil de représentativité à 1% sur l’ensemble des électeurs pour les députés.
La même loi introduit la machine à voter qui est sujet à controverse.
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Sur le conflit en Ituri, "il s’agit d’une instrumentalisation ethnique pour déclencher "la guerre entre les Hema et les Lendu dans le but inavoué de semer le chaos, avec notamment comme conséquences le déplacement des populations loin de leurs lieux d’enrôlement", soutiennent les trois opposants dans la déclaration lue par Mme Bazaiba.
Ces leaders de l’opposition appellent à une "implication rapide la Monusco (Mission des Nations unies en RDC) et des communautés locales pour arrêter ce génocide".