"Merci Rand Paul, vous saisissez bien les choses !", a écrit Donald Trump dans le premier message envoyé sur Twitter à son retour à Washington.
Lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine en Finlande, M. Trump a adopté un ton particulièrement conciliant, refusant de condamner Moscou pour l'ingérence dans la campagne présidentielle américaine de 2016.
Cette attitude a choqué à Washington, jusque dans les rangs des républicains. La classe politique a dénoncé, parfois très vivement, le fait que M. Trump ait traité Vladimir Poutine en allié plutôt qu'en adversaire.
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A l'inverse, Rand Paul, sénateur du Kentucky et ancien adversaire de Donald Trump aux primaires républicaines, a donné plusieurs interviews pour défendre la stratégie du milliardaire avec la Russie.
"C'est vraiment le syndrome mental anti-Trump qui motive tout cela", a-t-il ainsi critiqué sur CNN.
Ses collègues républicains avaient adopté un ton bien différent, le sénateur John McCain dénonçant "un des pires moments de l'histoire de la présidence américaine", tandis que le chef de file des républicains au Congrès, Paul Ryan, a appelé le président à "réaliser que la Russie n'est pas notre alliée".
Avec AFP