Abdulkadir Masharipov, un Ouzbèke arrêté le 16 janvier, avait avoué lors de sa garde à vue être l'auteur du carnage, le premier attentat d'envergure à Istanbul revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
L'homme, né en 1983, a été écroué samedi par un tribunal d'Istanbul, a rapporté l'agence privée Dogan.
Il est poursuivi notamment pour "appartenance à une organisation terroriste", "assassinat de plus d'une personne" et "tentative de renversement de l'ordre constitutionnel", selon l'agence progouvernementale Anadolu.
Un peu plus d'une heure après le début de la nouvelle année, l'assaillant a surgi devant l'entrée de la discothèque Reina, abattu un policier et ouvert le feu sur la foule présente dans la boîte de nuit, tuant 39 personnes, dont de nombreux étrangers.
L'assaillant, qui avait pris la fuite, a été interpellé mi-janvier à Istanbul avec quatre autres personnes, à l'issue d'une vaste chasse à l'homme qui a mobilisé des centaines de policiers.
Le 4 novembre, un attentat à la voiture piégée ayant fait neuf morts dont deux policiers devant un poste de police à Diyarbakir, considérée comme la "capitale" du sud-est à majorité kurde, avait été revendiqué par l'EI et par les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK, proche du PKK).
Les autorités ont attribué à l'EI, qui ne les a jamais revendiqués, le triple attentat-suicide qui a fait 47 morts le 28 juin 2016 à l'aéroport international Atatürk d'Istanbul et le double attentat-suicide du 10 octobre 2015 qui a fait 103 morts devant la gare principale d'Ankara lors d'un rassemblement prokurde.
Avec AFP