Lundi, des membres du groupe de Mahamat Tahir, alias "Apo", ont attaqué des commerçants dont l'un a été "tué", selon des habitants du PK5.
"Apo" avait été abattu dimanche par un commerçant ayant refusé d'obéir à son ordre de fermer boutique à l'occasion d'une journée "ville morte" décrétée après une fusillade mortelle au PK5 jeudi.
Après cet incident, "nous avons multiplié les patrouilles de la force et de la police depuis dimanche", a déclaré Vladimir Monteiro, porte-parole de la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca).
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Dans ce secteur, au moins six personnes ont été tuées et une vingtaine blessées, mercredi et jeudi, lors d'accrochages impliquant des milices entre elles, ainsi que des milices et l'armée.
Le PK5, poumon économique de la capitale centrafricaine, est régulièrement le théâtre de violences meurtrières. En avril, des violences y avaient fait des dizaines de morts. Elles s'étaient ensuite propagées aux environs, avec notamment des combats autour d’une église catholique le 1er mai qui avaient fait au moins 24 morts et 170 blessés.