La Bourse du travail qui constitue le point de départ de cette marche a été quadrillée dès 5 heures (locales) du matin par les forces de l'ordre, ne laissant pas les femmes y entrer.
Les carrefours, les espaces publics et les établissements scolaires étaient également envahis par la police.
Même les journalistes n'y ont pas eu accès. Ceux qui ont insisté ont été brièvement interpellés par la police avant d'être libérés.
N'Djamena, la capitale, vit "comme dans un état de siège qui ne dit pas son nom", se plaignent les femmes qui devaient manifester.
Certaines ont été pourchassées et dispersées, a dit à VOA Afrique la présidente du comité des femmes de l'Union des Syndicats du Tchad, Adjoudji Guemé, dénonçant une forte présence policière: "même un hélicoptère survolait la ville de Ndjamena."
A N'Djamena, la police a dispersé des femmes au départ d’une marche contre l’austérité budgétaire. La Bourse du travail a été quadrillée par les forces de l’ordre, a dit à VOA Afrique la présidente
Ces syndicalistes exigent du gouvernement le paiement des arriérés de salaires, des bourses des étudiants, des pensions des retraités afin de permettre aux enfants de reprendre le chemin de l'école.