Les Etats-Unis viennent de lancer un nouveau système d’alerte qui enverra des messages SMS aux téléphones portables des Américains en cas d’urgence. Le déploiement du nouveau système a commencé à New York. Il devrait être opérationnel dans l’ensemble du pays d’ici avril 2012.
Pour le lancement de ce Réseau d’alerte personnelle localisé, les responsables des principales entreprises de téléphonie cellulaire ont rejoint mardi, le maire de New York Michael Blumberg sur les sites du World Trade Center. Selon M. Blumberg, ce service permettra aux usagers de recevoir gratuitement des alertes concernant des menaces imminentes à la sécurité.
« Si les gens ont besoin d’agir par rapport à une situation, le système leur transmettra les informations nécessaires, avec la plus grande célérité, ce qui pourrait permettre de sauver d’innombrables vies », a-t-il déclaré.
Les alertes cibleront des zones précises grâce à l’utilisation des antennes des compagnies téléphoniques. Elles pourront signaler l’approche d’une tornade ou d’une tempête de neige. S’il s’agit d’une menace terroriste en zone urbaine, toutes les personnes se trouvant à proximité d’une antenne cellulaire seront avisées.
Toutes les grandes compagnies de téléphone des Etats-Unis contribueront au fonctionnement de ce nouveau système d’alerte. Phillip Humm, PDG de la compagnie T-Mobile.
« Nous aurons d’ici août au minimum deux types d’appareils programmés pour recevoir les alertes. Et notre objectif est de faire en sorte que, d’ici 2012, la majorité des appareils mis sur le marché soient compatibles avec ce système d’alerte », a expliqué le PDG de T-Mobile.
Le nouveau système aura la priorité et viendra interrompre les communications téléphoniques et les messages SMS ordinaires pour faire passer les alertes.
L’annonce a eu lieu sur une esplanade surplombant Ground Zero, le site des attentats terroristes du 11 septembre 2002.
Cette tragédie a enseigné à l’Amérique, la nécessité des technologies de communication lors des crises et désastres, a déclaré Julius Genachowski, président de la Commission fédérale des communications, l’agence de régulation des télécommunications aux Etats-Unis.
