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USA : les élus démocrates mettent fin à leur fronde anti-armes sans obtenir de vote


Les manifestants se réunissent en dehors du capitol pendant le sit-in des parlementaires démocrates, 22 juin 2016. (R. Green / VOA)
Les manifestants se réunissent en dehors du capitol pendant le sit-in des parlementaires démocrates, 22 juin 2016. (R. Green / VOA)

Les parlementaires démocrates ont mis fin jeudi midi à leur spectaculaire sit-in entamé la veille au Congrès américain sans obtenir de vote sur un texte limitant l'accès aux armes à feu, onze jours après la sanglante attaque d'Orlando.

"Je veux juste vous remercier. Nous allons partir d'ici", a annoncé dans l'hémicycle de la Chambre des représentants John Lewis, élu noir de Géorgie et figure du mouvement des droits civiques dans les années 1960, qui a mené ce mouvement.

"Nous devons garder la foi et revenir ici le 5 juillet, plus déterminés que jamais", a-t-il dit. Le Congrès est en congé jusqu'à la fête de l'indépendance du 4 juillet.

"Ce n'est pas la lutte d'un seul jour ou d'une seule semaine ou d'une seule année. C'est un combat. Et nous allons gagner ce combat", a-t-il déclaré avant d'être acclamé dehors par des dizaines de militants anti-armes.

Soutenus par le président Barack Obama, les parlementaires démocrates se sont succédé pendant plus de 24 heures à la tribune de l'hémicycle, y compris la nuit, pour un sit-in unique dans l'histoire récente du Congrès.

"No bill, no break" (pas de texte de loi, pas de pause), ont-ils régulièrement scandé en vain, y compris quand le président de la Chambre, le républicain Paul Ryan, a appelé à voter sur d'autres sujets.

Paul Ryan, qui a qualifié le sit-in de "coup de pub", a certes convoqué une session dans la nuit mais refusé de mettre au vote deux propositions de loi réclamées par les démocrates: l'une étend les vérifications d'antécédents à toute vente d'armes lors de foires ou sur internet, et l'autre empêche les personnes figurant sur les listes de surveillance terroriste d'acquérir une arme.

La majorité républicaine refuse ardemment toute remise en cause du droit de s'armer, protégé par la Constitution.

Avec AFP

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