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Vague d'interpellations dans l'enquête sur l'attentat de l'Hyper Cacher en France


Une femme allume une bougie devant le supermarché juif où le terroriste Amédy Coulibaly a exécuté quatre hommes, à Paris, le 20 janvier 2015.
Une femme allume une bougie devant le supermarché juif où le terroriste Amédy Coulibaly a exécuté quatre hommes, à Paris, le 20 janvier 2015.

L'enquête sur les attentats de Paris perpétrés en janvier 2015 a conduit depuis lundi à une douzaine d'interpellations en France et en Belgique, alors que la police cherche à reconstituer le cheminement des armes fournies à l'assaillant d'une supérette casher.

En janvier 2015, le jihadiste Amédy Coulibaly avait tué une policière à Montrouge, dans le sud de Paris, puis avait exécuté quatre hommes lors d'une prise d'otages dans un supermarché juif à l'est de Paris, avant d'être abattu dans l'assaut des forces de l'ordre.

L'opération menée en France et en Belgique par la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire vise notamment un ancien douanier et des trafiquants d'armes présumés. Parmi eux, Claude Hermant, 54 ans, un ancien mercenaire pendant la guerre en ex-Yougoslavie, proche des milieux de l'extrême droite nordiste, a expliqué à l'AFP une source proche de l'enquête.

Selon l'enquête, les armes de Coulibaly, venues de Slovaquie et démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d'être revendues à la société de la compagne de Claude Hermant. Le couple a été interrogé en garde à vue, en décembre 2015, sans être mis en examen.

Hermant est actuellement incarcéré dans le cadre d'un dossier de trafic d'armes présumé. Lors de ses auditions, il avait nié avoir remilitarisé les armes et nié toute connaissance d'un projet d'attentat.

Les enquêteurs cherchent à reconstituer le circuit des armes passées de trafic en trafic, et à savoir comment elles ont été remilitarisées.

Avec AFP

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