Nosiviwe Mapisa-Nqakula, la ministre de la Défense, a indiqué que l'armée est la dernière ligne de défense.
Elle a visité le vieux township, où de nouveaux incidents ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi.
"L'armée va être utilisée comme force de dissuasion contre la criminalité que nous observons", a-t-elle dit
Mme Mapisa-Nqakula a cependant noté que la décision n'avait pas été facile à prendre à cause de douloureux souvenirs laissés par l'armée dans les townships à l'époque de l'apartheid dans les années 1980 et 1990.
Ce déploiement de l’armée répond à une demande du Forum de la diaspora africaine, principale association d'immigrés africains dans le pays, en vue de protéger les populations.
Les violences xénophobes qui ont secoué ces quinze derniers jours les agglomérations de Durban et de Johannesburg ont fait officiellement sept morts et des milliers de déplacés.
La police sud-africaine semble dépassée par les actes xénophobes qui ne baissent pas malgré sa présence.