"Je veux vous dire à vous tous les Zambiens que (vous devez) engager le combat pour rétablir vos droits démocratiques", a lancé M. Hichilema lors d'une conférence de presse.
"Désormais nous ne sommes plus seulement des hommes politiques mais des combattants de la liberté et nous devons demander à ce que nos droits soient respectés", a-t-il ajouté.
Le 11 août, le président sortant Edgar Lungu a remporté de justesse le scrutin avec 50,3% des suffrages et 100.000 voix d'avance, évitant un second tour requis en l'absence de majorité absolue au premier tour.
M. Hichilema, un riche homme d'affaires qui briguait pour la cinquième fois la magistrature suprême, a lui recueilli 47,6% des voix mais a dénoncé des fraudes.
La Cour constitutionnelle a rejeté lundi son recours.
Le chef du Parti uni pour le développement national (UPND) a toutefois renouvelé vendredi ses accusations, affirmant que M. Lungu avait corrompu les magistrats de la Cour.
"Dès que les avocats de Lungu ont vu notre dossier, ils se sont rendu compte qu'ils n'avaient aucune chance et ont donc acheté les juges", a-t-il déclaré, qualifiant le président réélu de "dictateur".
La réélection pour cinq ans de M. Lungu, qui doit être investi mardi, intervient alors que l'économie de ce pays d'Afrique australe a fortement ralenti ces dernières années, victime de la chute des cours du cuivre, sa principale ressource.
Après avoir dépassé les 10% dans les années 2000, la croissance de la Zambie est retombée à 3,2%, selon la Banque mondiale, son taux le plus faible depuis 1998.
Avec AFP