Comme chaque année, thèmes et slogans marquent cette journée du 8 mars. Ainsi, les Etats-Unis ont retenu deux thèmes : la traite des femmes, avec tous les problèmes liés au traffic des êtres humains, et la santé des femmes, en particulier la prévention de la fistule obstétrique.
A New York, la 52e session de la Commission de la condition de la femme a choisi comme thèmes le financement de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. En outre, à l’ouverture de cette session, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, a annoncé une campagne mondiale d’une durée de quinze ans pour mettre fin à la violence contre les femmes.
Parmi les participantes à cette réunion, Haridiaté Dakouré, président du Conseil d’Etat au Burkina Faso et également présidente de la section burkinabè de l’ong Wildaf (Women in Law and Development in Africa). Mme Dakouré a noté la forte présence africaine à cette 52e session de la Commission de la condition de la femme.
Un autre rendez-vous pour les femmes africaines est celui du Congrès international de la femme noire, dont la deuxième édition se tiendra fin avril à Paris. Ce congrès est organisé par la Camerounaise Patricia Tseli Faraut, présidente de l’ong Africa Femmes performantes. Mme Tseli Faraut estime qu’environ 600 femmes seront présentes cette année.