Alger "tient à relever que le conseil de sécurité appelle de nouveau les deux parties au conflit qu’il a clairement identifiées, à savoir le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations directes sans conditions préalables et de bonne foi", ajoute le texte.
Le conseil de sécurité a approuvé mercredi cette résolution, alors que les premiers pourparlers depuis 2012 entre les différentes parties sont prévus début décembre.
La France, mais aussi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, souhaitaient le retour à un mandat d'un an de la Minurso.
Lire aussi : La mission de l'ONU renouvelée pour six mois seulement au Sahara occidentalC'est la deuxième fois, après avril, que son mandat n'est prolongé que de six mois. Rédacteurs du texte, les Etats-Unis jugent qu'un mandat court pousse les parties à trouver une solution autour d'une table de négociations.
L’Algérie, qui a accepté l'invitation de l'émissaire onusien Horst Kohler à prendre part, "en sa qualité d’Etat voisin, à la table ronde" prévue les 5 et 6 décembre à Genève, "demeure convaincue que seule une négociation directe, franche et loyale entre le Maroc et le Polisario, est de nature à conduire à une solution définitive", souligne encore le communiqué.
Soutenu par Alger, le Polisario réclame un référendum d'autodétermination pour le Sahara occidental. Le Maroc rejette toute solution autre qu'une autonomie pour ce territoire qu'il contrôle. Les Casques bleus de la Minurso garantissent le respect d'un cessez-le-feu entre les deux parties depuis 1991.
Avec AFP