Ils ont manifesté en marge des festivités officielles pour le 40e anniversaire de l’indépendance et bien que la ville était quadrillée par les forces de sécurité.
Le jour même, le président dos Santos insistait sur "le respect des droits de l'Homme et des libertés fondamentales", alors que des organisations dénoncent régulièrement les violations des droits de l'Homme dans ce pays d'Afrique australe.
Les militants sont tous membres du Mouvement révolutionnaire de l'Angola, auquel appartient le rappeur Luaty Beirao actuellement en prison et qui a interrompu fin octobre une grève de la faim de 36 jours pour protester contre sa détention.
Parmi les militants interpellés mercredi figurent plusieurs défenseurs connus des droits de l'Homme, dont Raul Mandela et Emiliano Catombela.
Ils ont été arrêtés peu après avoir réussi à passer un cordon policier, alors que la capitale était quadrillée par les forces de sécurité pour les festivités du 40e anniversaire de l'indépendance de l'ancienne colonie portugaise.
Selon la police, la manifestation de l'opposition était interdite par le gouvernement de la province de Luanda. Les militants affirment eux que la législation angolaise ne nécessite pas d'autorisation pour des rassemblements publics.
"La police a l'habitude de réprimer les manifestations. Elle adopte le même comportement que l'ancienne police coloniale" portugaise, a déclaré à l'AFP un manifestant, Zé Luis.
Les opposants ont aussi protesté contre les "manoeuvres politiques", selon eux, visant à retarder le procès prévu à compter de lundi de Luaty Beirao et de 14 autres militants accusés de rébellion et de tentative de destitution du président. Aucune source officielle n'a confirmé ce report.
Avec AFP