"Les réseaux sociaux ne doivent pas être utilisés pour violer les droits du peuple, humilier, calomnier ou véhiculer des contenus dégradants ou moralement offensants", a déclaré le chef d'Etat angolais dans son allocution.
"Le pays doit se doter dès que possible d'une législation adéquate pour guider la société et prévenir l'émergence de telles pratiques qui sont inacceptables", a-t-il ajouté.
L'Angola a depuis quelques mois musclé sa répression contre les opposants au président Dos Santos, au pouvoir depuis 1979.
Mi-juin, 17 opposants avaient été arrêtés et accusés de "rébellion" et de "tentative de coup d'Etat".
Les réseaux sociaux constituent un moyen de suivre leur procès qui se déroule depuis un mois à Luanda, le gouvernement verrouillant toute communication autour des audiences et n'autorisant la présence de la presse que par intermittence.
Dans son discours, le président Dos Santos a également reconnu que l'Angola traversait une "période difficile", sur le plan économique en raison de "la baisse des recettes provoquée par la chute du prix du pétrole au niveau mondial".
L'Angola, deuxième producteur de pétrole d'Afrique, subit de plein fouet la crise pétrolière qui aggrave encore les conditions de vie de la population. Plus d'un tiers (36,6%) des Angolais vivent sous le seuil de pauvreté, selon le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Avec AFP