Nicki Minaj est déjà apparue dans un clip d'Unitel faisant la promotion de ce concert en Angola.
Les défenseurs des droits de l’homme critiquent Micki Minaj d’être sur les traces d’une autre star américaine, Mariah Carey, qui avait été critiquée en 2013 pour avoir chanté devant le président dos Santos, qui dirige d'une main de fer cet Etat d'Afrique australe depuis son indépendance du Portugal il y a 36 ans.
"Nicki Minaj marche dans les pas de Mariah Carey en acceptant de l'argent d'un dictateur (...) qui a étouffé la liberté d'expression sans aucune pitié," juge Jeffery Smith, du centre Robert F. Kennedy pour les droits de l'Homme.
"La répression continue des droits de l'Homme en Angola a frappé de plein fouet les activistes, les membres de l'opposition, les journalistes et même les musiciens", poursuit-il.
"Nicki Minaj est une artiste internationale. Elle n'a aucune raison valable de faire affaire avec la dictature corrompue en Angola et de soutenir la société de la famille de son dirigeant," renchérit le président de la Fondation pour les droits de l'homme (HRF, Etats-Unis) Thor Halvorssen.
L'Angola a célébré le mois dernier ses 40 ans d'indépendance. A cette occasion, M. dos Santos a promis d'apporter le progrès au pays, qui souffre de pauvreté endémique alors qu'il est le deuxième producteur de pétrole en Afrique, mais les critiques accusent le président de 73 ans de diriger par la peur et la répression.
Avec AFP