L'hélicoptère amenant M. Maïga et sa délégation s'est posé sur la base de la Mission de l'ONU (Minusma), où le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, est venu l'accueillir.
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M. Maïga a entamé jeudi avec huit de ses ministres une tournée dans le nord et le centre du pays, par une étape à Tessalit (nord-est), près de la frontière algérienne, où il a dû passer la nuit après le report à vendredi de l'étape hautement symbolique de Kidal, officiellement pour des raisons météorologiques.
Jeudi matin, une attaque contre le camp de la Mission de l'ONU (Minusma) et de la force française Barkhane y a fait cinq blessés légers parmi les militaires français, selon l'état-major des armées à Paris, ainsi que des dégâts matériels.
Le chef de la Minusma, a condamné l'attaque, qualifiée dans un communiqué jeudi de "tentative lâche perpétrée par les ennemis de la paix dans le but d'entraver ces évolutions positives symbolisées par la visite du Premier ministre à Kidal, qui est un signal fort pour la paix et la réconciliation au Mali".
La ministre française des Armées Florence Parly a également estimé jeudi à Paris qu'il existait "très probablement un lien entre cette attaque et l'intention exprimée par le Premier ministre malien de se rendre à Kidal".
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En octobre 2016, la présence lors de la rentrée des classes du gouverneur de Kidal lors d'une cérémonie avec levée du drapeau malien avait esquissé un début de retour de l'Etat dans cette zone.
L'Etat malien n'avait pas repris pied à Kidal depuis des combats en mai 2014 pendant une visite du Premier ministre de l'époque, Moussa Mara, qui s'étaient soldés par une lourde défaite de l'armée face aux rebelles.
Avec AFP