Au moins six jihadistes tués après une frappe aérienne de Barkhane au Mali

Un soldat français au centre du Mali, le 1er novembre 2017.

Au moins six membres d'un groupe de jihadistes circulant à moto au Mali, près de la frontière avec le Niger, ont été "mis hors de combat" par l'armée française dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé jeudi le porte-parole de l'état-major.

Lors de son point de presse hebdomadaire, le colonel Patrik Steiger a précisé qu'au moins six "membres d'un groupe armé terroriste ont été mis hors de combat et cinq motos ont été détruites".

L'opération a commencé quand un groupe de combattants circulant sur huit motos a été repéré au Niger. Ils ont immédiatement été pris en chasse par un drone d'observation.

"Cela a permis de constater qu'ils avaient franchi la frontière pour pénétrer au Mali" a précisé le porte-parole, "ainsi que de déterminer le caractère terroriste de ce groupe", grâce à des critères qu'il s'est refusé à préciser, "afin de ne pas les renseigner utilement".

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A 19h50 GMT, un chasseur-bombardier français a mené un raid contre le groupe, "avant l'intervention de commandos", a ajouté le colonel Steiger.

Le bilan exact de l'opération était en cours d'établissement jeudi matin, a-t-il poursuivi.

Surveillés en permanence depuis les airs, les groupes jihadistes au Sahel ont depuis longtemps abandonné les pick-ups dans lesquels ils se sont longtemps déplacés, trop facilement repérables, et préfèrent désormais utiliser de petites motos de fabrication chinoises.

Mais l'opération de mercredi soir prouve que les colonnes de motos sont désormais elles aussi surveillées depuis les airs par la composante aérienne de la force française Barkhane.