Cette nomination controversée est le résultat de la nouvelle réforme de l'armée en cours dans le pays.
Mais l'élévation fait l'objet de nombreuses critiques notamment dans l'armée et surtout dans les rangs d'anciens membres du Régiment de la sécurité présidentielle (RSP) actuellement dissout dont Zida était le numéro deux, avec le grade de Lieutenant-colonel, jusqu'à sa nouvelle promotion.
Certains éléments de l’ex-RSP, en voie d'être réaffectés, s'y étaient opposés il y a quelques mois, rappelant le règlement de l'armée en vigueur selon lequel il faut passer par le grade de colonel avant de devenir général.
Cette nomination est annoncée à deux jours des élections législatives et présidentielle.
Certains observateurs y voient une récompense après le putsch manqué des éléments du RSP, le 17 septembre dernier, à la tête duquel se trouvait le général Gilbert Diendéré dont Zida est un cousin.