La source a qualifié de bonne nouvelle ce retour mais a "regretté l'absence du parti au pouvoir".
Le parti au pouvoir Cndd-FDD a dit mardi refuser de participer aux discussions à ce stade, estimant que l'initiative, à quelques jours des scrutins, visait à "perturber les élections".
Le ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, représentant du gouvernement burundais dans ces pourparlers, avait lui aussi boycotté la réunion de mardi, sans donner d'explication, pas plus qu'il n' a expliqué son retour à la table mercredi.
Le dialogue a repris mardi sous l'égide d'un nouveau représentant de l'ONU, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, cinq jours à peine avant la tenue contestée des législatives de lundi.
"Ce sont (les) parties (prenantes à la crise) qui vont décider de ce qu'il y a lieu de faire, en matière de calendrier électoral et comme dans d'autres matières", a tenté de rassurer le représentant spécial de l'UA pour les Grands-Lacs, Ibrahima Fall, alors que le camp présidentiel accuse le groupe de diplomates de "chercher à empêcher la tenue des élections".
Le dialogue a repris mardi sous l'égide d'un nouveau représentant de l'ONU, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, cinq jours à peine avant la tenue contestée des législatives de lundi.