En fin d'après-midi, une grenade a explosé dans un mini-bus en stationnement en plein centre-ville, près de la gare routière.
Deux personnes ont été blessées, selon la police qui explique que les auteurs de l'attaque avaient dégoupillé et placé la grenade à l'ouverture de la portière du mini-bus pour qu’elle se déclenche à toute tentative.
Deux heures auparavant, une grenade avait déjà explosé dans le centre-ville, devant les locaux d'une grande banque, endommageant trois véhicules mais sans faire de blessé. Là aussi, les auteurs ne pas connus.
Selon la Croix-Rouge locale, une fillette de douze ans a été violée dans le quartier de Buterere. Des habitants de ce quartier, remontés contre la police, ont accusé un policier.
Au moins quatre autres cas de viols ont été enregistrés dans le quartier de Musaga. Selon l’AFP, des policiers seraient également responsables, profitant des opérations de maintien de l'ordre pour commettre leur forfait dans les maisons isolées et zones désertées par les populations effrayées par les tirs, selon les accusations des habitants de ce quartier.
Plus d'une trentaine de personnes ont été tuées en un mois de contestation populaire contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza, candidat à sa propre succession à la présidentielle du 26 juin.
Une autre explosion de grenades avaient tué trois personnes à Bujumbura.