"Ces affrontements ont engendré une nouvelle crise humanitaire avec plus de 12.000 déplacés", indique le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires dans un communiqué.
"A cet égard, le coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Fabrizio Hochschild, appelle les parties au conflit à respecter sans délai le droit international humanitaire (DIH)", ajoute le communiqué.
Le coordonnateur a demandé "de faciliter sans aucune condition l'accès aux populations enclavées et vulnérables".
"Ce regain de violence déplorable a contraint les acteurs humanitaires à réduire temporairement l'ampleur de leur présence à Bria et ses environs ainsi qu'à Bambari", précise le communiqué.
La Centrafrique peine à se relever d'un conflit civil communautaire entre ex-Séléka prétendant défendre les droits de la minorité musulmane et ex-Balaka majoritairement chrétiens.
Commencé en 2013, le conflit a entraîné d'importants déplacements de civils (850.000 réfugiés ou déplacés internes sur près de 4,5 millions d'habitants d'après les Nations unies).
Avec AFP