"Nous devons maintenant passer à la préparation négociée de ce qui pourra être le moment venu le texte final", a déclaré M. Fabius aux ministres et délégués. "Je compte vous présenter une version nettoyée du texte demain à 13H00" locales, a-t-il poursuivi.
"Il s'agira demain d'une étape, j'espère importante, mais pas encore du résultat final des négociations", a-t-il souligné, précisant que ce document, qui intégrera les recommandations émises par les facilitateurs des divers groupes de travail sur les points clés du texte, "permettra d'avoir une vision d'ensemble des équilibres à trouver".
Les délégations disposeront alors de l'après-midi pour prendre connaissance du texte, puis une nouvelle réunion sera convoquée en fin de journée pour les premières réactions. "A l'issue de ce premier échange, nous organiserons les concertations nécessaires dans la soirée et jusqu'au lendemain", a dit M. Fabius, ajoutant que «l'objectif est un texte final dans des délais compatibles avec son adoption formelle par la COP vendredi à 18H00", soit 17H00 GMT».
D’autre part, de grandes ONG environnementales africaines et occidentales présentes à la COP21 comme Greenpeace France, Global Witness, Rainforest Foundation UK, Brainforest, appellent la France à revoir sa politique d’exploitation forestière industrielle dans le bassin du Congo pour protéger le climat de la planète.
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«Ce que nous voulons dire tout simplement à la France, qui est à la pointe de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, c’est d’améliorer sa gouvernance forestière en Afrique. Le gros des multinationales qui exploitent les forêts du bassin du Congo en Afrique, ce sont des multinationales françaises. C’est pour ça qu’on interpelle la France» a dit à VOA Marc Ona Essangui, le Secrétaire Exécutif de Brainforest, qui participe à la Conférence mondiale sur le Climat au Bourget près de Paris.
Avec Afp