La police recommande plutôt que toute personne suspectée d'enlèvement d'enfants soit conduite au poste de police.
Le communiqué de la police publié vendredi après une vague d'assassinats de mineurs, appelle les populations au calme et à la retenue et lui demande de faire confiance aux forces de sécurité et de défense qui font des patrouilles régulières sur toute l'étendue du territoire national.
Dans un autre communiqué plus tôt cette semaine, la police disait avoir comptabilisé 25 dossiers d'enlèvements d'enfants suivis de meurtres sur tout le territoire, en trois mois.
«La plupart des corps ont été retrouvés "mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales, ou décapités", précisait le communiqué. La police disait aussi craindre un regain de "crimes sacrficiels".
Le commissaire Dorgeles Gnawa, porte-parole de la police, fait état, selon l’AFP, de plusieurs tabassages ces derniers jours par des gens qui cherchent à faire justice.
M. Gnawa, cite le cas d’un indigent, qui demandait de l'argent à une dame avec sa petite fille mais qui a été sérieusement battu par la foule.
Selon le porte-parole de la police, la dame lui avait demandé les documents de la petite, qu'il n'avait pas. « Elle a alors crié ‘Au vol, à l'enlèvement’", a-t-il raconté.