Abdel Fattah al-Sissi a plutôt promis une transparence absolue de son pays dans les investigations sur le crash qui a couté la vie le 31 octobre dernier à 224 personnes qui était de l’Airbus de la compagnie russe.
"J'aurais souhaité que personne n'anticipe les résultats de l'enquête. Mais nous travaillerons dans cette affaire avec une transparence absolue", a déclaré M. Sissi.
Douze jours après le drame, il a effectué une visite surprise dans le hall de l'aéroport de Charm el-Cheikh, à l'heure où des centaines de touristes, majoritairement russes et britanniques, attendaient pour prendre leur avion et rentrer dans leur pays.
Des dizaines de milliers de vacanciers ont été rapatriés ces derniers jours après que leurs pays respectifs ont décidé de suspendre leurs vols vers la cité balnéaire, d'où était parti l'avion russe.
"L'Egypte fait face à de très grandes pressions (...) Mais nous envoyons un message aux investisseurs de Charm el-Cheikh et de Hurghada: ‘nous sommes avec vous’ ", a poursuivi le chef de l'Etat.
La branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique a affirmé avoir abattu l'avion, mais sans apporter de preuves.
Le crash de l'Airbus porte un coup très dur au tourisme égyptien, déjà affecté par des années d'instabilité depuis la révolte populaire qui a fait tomber l'ex-président Hosni Moubarak en 2011, suivie par des années de violences et d'instabilité.
Avec AFP