Dernière primaire démocrate, Clinton et Sanders vont se rencontrer

Le sénateur du Vermont Bernie Sanders et l'ancienne secrétaire d'Etat Hillary Clinton lors d'un débat à New York le 14 avril 2016.

Les démocrates de la capitale américaine Washington étaient appelés aux urnes mardi pour fermer le ban des primaires 2016, un scrutin sans enjeu puisque Hillary Clinton a déjà scellé l'investiture présidentielle la semaine dernière.

Son rival, le sénateur du Vermont Bernie Sanders, la rencontrera dans la soirée à Washington, officiellement pour évoquer la campagne contre Donald Trump et le programme du parti démocrate. Mais la discussion pourrait aussi inclure les modalités de son ralliement ou le déroulement de la convention d'investiture, qui se tiendra au 25 au 28 juillet à Philadelphie.

"La secrétaire Clinton et le sénateur Sanders ont décidé de se rencontrer quand elle l'a appelé mardi dernier. Elle est heureuse de cette occasion de parler de la façon dont ils peuvent promouvoir leur engagement commun en faveur d'un agenda progressiste, et unir leurs forces pour stopper Donald Trump", a déclaré un membre de l'équipe de campagne de Hillary Clinton.

Comme un ultime symbole, la démocrate a toutes les chances de remporter le scrutin de Washington, où environ la moitié de la population est noire, une minorité qui a plébiscité la candidate dans le reste du pays. Les bureaux de vote fermeront à minuit.

Bernie Sanders n'a pas formellement reconnu sa défaite aux primaires, mais il a abandonné son ton de défiance, répétant qu'il ferait tout pour faire battre Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre. Son objectif avoué est de peser sur l'avenir du parti démocrate, et une éventuelle présidence Clinton.

Le sénateur a expliqué dimanche sur ABC qu'il voulait "tout faire pour que le parti démocrate se transforme et devienne un parti populaire qui représente les travailleurs et les jeunes, et cesse d'être seulement un parti qui lève de l'argent auprès des riches. Je veux que nous adoptions le programme le plus progressiste de l'histoire du parti démocrate".

Aimerait-il être choisi par Hillary Clinton comme colistier et candidat à la vice-présidence? "Et bien, je pense que c'est très peu probable. Mais nous verrons après la fin de la campagne. Ce que je voudrais, c'est que Hillary Clinton nomme un vice-président progressiste".

Avec AFP