"Afin de prendre une position ferme et constructive dans le domaine de la lutte contre les discriminations dans le sport, la fédération internationale de judo annonce qu'elle suspend deux de ses évènements, c'est-à-dire le Grand Chelem d'Abou Dhabi et le Grand Prix de Tunis", explique l'institution, dans un communiqué.
La fédération avait officiellement demandé aux organisateurs "une lettre de garantie de leurs gouvernements assurant que tous les membres de la FIJ aient le droit de participer à leurs évènements dans les mêmes conditions".
"Puisqu'aucune réponse positive n'a été reçue à temps, ni après le délai fixé", le comité exécutif de la FIJ a suspendu les deux tournois "jusqu'à ce qu'une garantie gouvernementale assure une participation égale et libre de toutes les nations aux évènements cités", poursuit le communiqué.
Le Grand Chelem d'Abou Dhabi devait se dérouler du 25 au 27 octobre 2018 tandis que le Grand Prix de Tunis se déroule habituellement en janvier.
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"La Fédération internationale de Judo sait que la situation et les incidents rencontrés sont dus à un contexte politique et historique compliqué et complexe mais nous croyons fortement que la politique ne devrait avoir aucune interférence dans le sport et que celui-ci reflète le respect entre les hommes, la compréhension et la coopération", souligne encore le communiqué de la FIJ.
En octobre 2017, les organisateurs du tournoi d'Abou Dhabi avaient refusé de faire jouer l'hymne israélien et avaient interdit aux représentants de ce pays de porter des signes identifiant leur nationalité.
Avec AFP