Divisions autour de la réorganisation territoriale au Mali

L'aéroport de Menaka avant la visite du Premier ministre malien, le 9 mai 2018.

Au Mali, les concertations régionales en vue de la réorganisation territoriale dont les travaux doivent prendre fin ce jeudi divisent.

Les assises se tiennent dans la majeure partie du territoire national, à l'exception de la région de Gao.

Dans la cité des Askias, les groupes armés de la plateforme et la société civile empêchent la tenue effective de la rencontre. A Bamako, c’est l’opposition à travers le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie qui dénonce l’impréparation et le manque de concertations autour de ces assises.

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Reportage de Kassim Traoré sur les divisions régionales au Mali

Le chef de file de l'opposition au Mali, Soumaïla Cissé, en campagne à Mopti (centre) pour l'élection présidentielle de dimanche, 26 juillet 2018. (Twitter/ Soumaïla Cissé)

A la veille des concertations régionales, le chef de file de l'opposition, Soumaila Cissé, avait demandé de les boycotter.

Pour le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga, principal organisateur des concertations sur la réorganisation territoriale, "le boycotte n'est pas la solution".

Me Mountaga Tall, président du CNID, trouve que "ces concertations ne sont pas bien organisées par le gouvernement, car les ingrédients ne sont pas réunis".

L'ancien ministre de l'Administration territoriale, Ousamane Sy, pense que "les concertations ne sont pas fedératrices".

Les travaux des concertations se poursuivent dans plusieurs capitales régionales à l'exception de la région de Gao où les groupes armés de la Plateforme et la société civile empêchent la tenue effective de ces concertations régionales.

VOA Afrique/ Kassim Traoré