Le milliardaire républicain a en effet célébré samedi soir devant ses partisans à Harrisburg, capitale de la Pennsylvanie, les 100 jours d'une présidence "très productive" et promis de livrer les "grandes batailles" qui se profilent.
Parmi celles-ci figure la renégociation de l'Aléna (Nafta, pour l'acronyme anglais de l'accord) qui unit depuis 1994 les Etats-Unis, le Canada et le Mexique.
"J'allais mettre fin au Nafta aujourd'hui", a affirmé le président américain lors d'une interview à CBS dimanche matin. "Mais j'ai eu un appel très sympa d'un homme que j'apprécie, le président du Mexique. J'ai eu un appel très sympa de la part de Justin Trudeau, le Premier ministre canadien. (...) Ils m'ont dit 'pourrait-on négocier?', et j'ai répondu, 'oui, je vais négocier'".
Mais, a-t-il immédiatement prévenu, "si je ne suis pas en mesure de renégocier, je vais mettre fin au Nafta".
Le magnat de l'immobilier a également insisté dimanche sur le succès prochain de sa réforme de l'assurance santé, promesse phare de sa campagne et principale ombre au tableau de ses 100 premiers jours. Une première tentative de réforme a échoué il y a quelques semaines.
"La nouvelle assurance santé est en route", a-t-il affirmé dans une série de tweets matinaux, dénonçant l'opposition démocrate devenue "un parti d'obstruction", oubliant au passage qu'une frange de son propre parti républicain s'était opposée à son texte.
Donald Trump, qui avait déjà employé une partie de son discours de samedi soir - aux allures de meeting de campagne - à critiquer les médias, a poursuivi sur sa lancée dimanche, affirmant que l'un des principaux enseignements qu'il tirait de ses 100 premiers jours à la Maison Blanche était "la malhonnêteté des médias".
"C'était l'une des mes déceptions", a ajouté Donald Trump, qui s'était félicité la veille de passer la soirée si loin de Washington, où il a boudé le dîner de l'Association des correspondants de la Maison Blanche.
Avec AFP