"Pour ceux qui veulent arriver au pouvoir, il est important de savoir qu'ils peuvent le faire démocratiquement, en respectant la loi et la volonté souveraine des électeurs", a déclaré Eduardo dos Santos.
"Il vaut mieux attendre quelques mois de plus pour le faire dans de bonnes conditions de sécurité et de tranquillité plutôt que de se lancer sur les chemins incertains de la violence", a-t-il ajouté.
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection contestée du président Joseph Kabila en 2011, à l'issue d'un scrutin marqué par des fraudes massives.
Le mandat de M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, se termine le 20 décembre. La Constitution lui interdit de se représenter mais le chef de l'Etat ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste.
Le "dialogue national" en RDC a conclu mi-octobre un accord reportant la présidentielle au mois d'avril 2018, un résultat dénoncé par la majeure partie de l'opposition au président Kabila, qui avait boycotté ce forum.
Ce document prévoit le maintien de l'actuel chef de l'Etat jusqu'à la tenue de ce scrutin.
Dans son discours, M. dos Santos a souhaité "la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale" afin de "mettre fin au climat de contestation et de déstabilisation" actuel.
"Il est préférable et plus facile d'arriver au pouvoir dans la paix et dans l'ordre plutôt que de prendre en charge un pays dévasté", a insisté le chef de l'Etat angolais, traditionnel soutien de M. Kabila.
Seuls quatre des treize présidents des pays de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) ont fait le déplacement à Luanda, dont M. Kabila.
Avec AFP