Doublé kényan au marathon de Boston

Les coureurs passent par Hopkinton dans le Massachusetts au cours du 121e marathon de Boston, Etats-Unis, le 17 avril 2017.

Geoffrey Kirui chez les hommes et Edna Kiplagat chez les dames ont remporté le 121e marathon de Boston, apportant un doublé au Kenya, lundi.

Geoffrey Kirui, 24 ans, a devancé en 2 h 09 min 37 sec l'Américain Galen Rupp, qui n'a pu résister à son accélération à un peu plus de six kilomètres de l'arrivée, de 21 secondes, et le Japonais Suguru Osako de 51 secondes.

Galen Rupp, en bronze au marathon des derniers jeux Olympiques à Rio et l'un des favoris de la course, était alors le seul à résister encore à la cadence infernale imposée par le jeune kényan à la marque des 22 miles (35 kilomètres). L'Américain a finalement craqué.

Kirui, qui a fini la course sourire aux lèvres en saluant le public, reste toutefois à distance du record du monde de l'épreuve, détenu depuis 2014 par le Kényan Dennis Kimetto en 2 h 2 min 57 sec.

Chez les dames, Edna Kiplagat, 37 ans s'est adjugée son premier titre à Boston, l'une des six épreuves du Circuit mondial (World Marathon Majors).

La double championne du monde de la distance (2011, 2013) a signé un chrono de 2 h 21 min 52 sec après s'être débarrassée de ses poursuivantes à 13 kilomètres de l'arrivée.

Edna Kiplagat a été accueillie en coupant la ligne d'arrivée par ses enfants et des membres de sa famille.

La Bhareinie d'origine kényane Rose Chelimo, 2e à 59 secondes, et l'Américaine Jordan Hasay, 3e à 1 min 08 sec complètent le podium.

Ce doublé doit donner un nouvel élan aux marathoniens originaires du Kénya, pays spécialiste des longues distances. La suprématie flagrante de ses coureurs des hauts-plateaux a été mise à mal début avril par le contrôle positif à l'EPO de Jemima Sumgong, première Kényane de l'histoire championne olympique de marathon, l'été dernier à Rio.

Avec AFP