A Bamako, les autorités ont vite rassuré : les personnes entrées en contact avec une fillette de deux ans, testée positive au virus Ebola, ont été immédiatement identifiées et placées en quarantaine. L’enfant dont l'état de santé s'améliore, d’après le ministère malien de la Santé, est venue de Kissidougou, en Guinée, et s'est présentée dans un hôpital de Kayes au Mali.
Inquiétude également en Côte d’Ivoire qui est à la recherche d’un aide-soignant, venu lui aussi de la Guinée voisine mais de manière clandestine. A en croire l'Institut ivoirien d'hygiène publique, le Guinéen, qui habite dans l'un des principaux foyers de l'épidémie d’Ebola dans son pays d’origine, a pris peur après avoir appris qu'une "personne venue le voir dans son cabinet pour des soins était décédée".
Autre cas d’Ebola lié à la Guinée : celui d’un jeune médecin américain de 33 ans qui est actuellement traité dans un hôpital de New York. Craig Spencer est récemment revenu de Guinée où il a travaillé pour Médecins sans Frontières. Le maire de la plus grande ville américaine, Bill de Blasio, a déclaré qu’il n'y avait pas lieu de paniquer.
Your browser doesn’t support HTML5
Sur le front de la recherche, l’Organisation mondiale de la Santé a indiqué ce vendredi que cinq nouveaux vaccins seraient testés en mars 2015. Toujours selon l’OMS, des millions de doses de deux autres vaccins expérimentaux pourraient être prêtes l’an prochain. L’agence onusienne a toutefois prévenu que pour l’heure le monde médical ignore si ces vaccins seront efficaces contre cette maladie qui a déjà fait plus de 4800 morts.