"Le mois prochain, je serai en mesure d'annoncer la date des élections. Je ne pense pas qu'elles auront lieu en juillet, elles seront organisées avant juillet", a déclaré M. Mnangagwa, qui a succédé en novembre à Robert Mugabe.
"Cette fois-ci, le Zimbabwe sera ouvert et transparent", a-t-il assuré. "Nous voulons des élections libres, justes, crédibles et qui ne soient pas entachées de violence", a-t-il réitéré.
Les précédentes élections au Zimbabwe sous l'ère Mugabe ont été le théâtre de fraudes et de nombreuses violences.
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En 2008, le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, s'était même retiré de la course en raison des violences visant ses partisans.
"Si on a de tels critères (de transparence et de non violence), pourquoi refuser aux observateurs internationaux de venir dans notre pays ? L'Union européenne est la bienvenue", a affirmé Emmerson Mnangagwa.
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"Nous avons besoin d'élections qui ne soient pas violentes. Nous, responsables politiques, devons tous prêcher la paix, la paix, la paix et la non violence", a-t-il encore dit.
M. Mnangagwa a pris les rênes du Zimbabwe en novembre après la démission du président Mugabe, pressé par l'armée, la rue et son parti, la Zanu-PF, de mettre fin à son règne de trente-sept ans à la tête du pays.
Ancien vice-président et bras droit M. Mugabe, M. Mnangagwa a été investi candidat de la Zanu-PF pour la présidentielle. Ce parti domine la vie politique au Zimbabwe depuis l'indépendance de 1980.
Avec AFP