M. Zuckerberg a également défendu le modèle économique de l'entreprise et rétorqué aux critiques adressées à Facebook par le PDG d'Apple, Tim Cook, la semaine dernière.
L'un des principaux problèmes de Facebook est son "idéalisme" parce qu'il n'a longtemps vu que les bons côtés de la connexion entre les personnes, a soutenu son patron.
"Nous n'avons pas passé assez de temps à investir dans ou à réfléchir aux mauvais côtés de certaines utilisations des outils", a-t-il affirmé au site Vox.
"Je pense que maintenant, les gens se concentrent à juste titre sur certains des risques et mauvais côtés", a-t-il ajouté.
"Je pense que nous allons nous extirper de ce problème, mais cela prendra quelques années. J'aimerais résoudre toutes ces questions en trois ou six mois, mais je pense que la réalité, c'est que résoudre certaines de ces questions va prendre davantage de temps", a-t-il insisté.
Mark Zuckerberg a par ailleurs répondu à des critiques de Tim Cook, d'après lequel Facebook a eu des problèmes en raison d'un modèle économique centré sur la monétisation des données personnelles.
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"Je trouve que cet argument --que si vous ne payez pas, nous ne pouvons pas nous soucier de vous-- est extrêmement léger. Et ne correspond pas du tout à la réalité", a-t-il dit.
"La réalité est que si vous voulez construire un service qui aide à connecter tout le monde à travers la planète, alors beaucoup de gens n'auront pas les moyens de payer. Et donc, comme avec beaucoup de médias, avoir un modèle basé sur la publicité est le seul modèle rationnel", a-t-il conclu.
C'est son dernier entretien en date destiné à amortir le coup du scandale autour de l'utilisation des données de 50 millions d'utilisateurs de Facebook par la société de conseil britannique Cambridge Analytica, qui a travaillé à la campagne électorale du président américain Donald Trump en 2016.
Les autorités des deux côtés de l'Atlantique ont lancé des enquêtes sur le sujet.
Avec AFP