"Treize personnes ont été arrêtées pour leur implication présumée dans des jets de pierre, dégradation de biens publics, possession d'armes blanches et fumigènes, et violence à l'encontre des fonctionnaires publics", a indiqué la DGSN (police nationale) dans un communiqué.
Les incidents ont éclaté à l'issue d'un match perdu par le Raja Casablanca face à l'AS FAR de Rabat (1-0), mercredi soir au stade Moulay Abdellah. Les affrontements ont fait "plusieurs blessés parmi les forces publiques" et "22 blessés légers côté supporters", selon la DGSN.
Lire aussi : Quatre blessés dans l'attaque du bus du Raja CasablancaDes images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des policiers pourchassant des supporters à la sortie du stade, des voitures saccagées, un photographe de presse le visage en sang, blessé au crâne alors qu'il se trouvait en bordure du terrain.
"19 véhicules de la sureté nationale, un camion de la protection civile, une ambulance et des voitures de particuliers" ont par ailleurs été endommagés, selon la police.
"Les mis en cause ont été placés en garde à vue" et les recherches sont "toujours en cours pour interpeller le reste des personnes impliquées", a-t-elle affirmé.
Les actes de vandalismes et les affrontements entre supporters de football sont récurrents au Maroc, pays où le ballon rond suscite la ferveur.
Le "clasico" entre le Raja et l'AS FAR est souvent le théâtre de troubles et d'échauffourées, tout comme le derby Raja/Wydad.
Après la mort de deux supporters début 2016, les autorités avaient dissous des groupes de fans pour lutter contre le hooliganisme et interdit tout signe distinctif (slogans et banderoles) dans les stades. En mars 2018, les autorités ont de nouveau autorisé la présence des "Ultras".