"Nous sommes évidemment prêts à aider les autorités espagnoles pour accueillir et analyser la situation de ceux qui sur ce bateau pourraient vouloir bénéficier du statut de réfugié", a déclaré le Premier ministre devant l'Assemblée nationale, se disant "heureux" de la décision de l'Espagne d'ouvrir le port de Valence.
M. Philippe a en revanche "pointé le non-respect" par l'Italie de ses "obligations", selon lesquelles l'Etat le plus proche d'un bateau en détresse doit le secourir.
L'Italie "a choisi de ne pas le faire et donc de méconnaître ses responsabilités", a relevé M. Philippe, alors que l'Aquarius se trouve au large de la Sicile.
"Cet épisode extrêmement cruel et douloureux montre qu'il n'y a pas d'espoir d'une solution nationale à ce problème", a estimé le Premier ministre.
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"La réponse ne peut être qu'européenne", a-t-il insisté en affirmant que le "sujet sera évoqué" mardi et mercredi prochains lors du conseil franco-allemand des ministres à Berlin.
"A la fin du mois de juin se tiendra un Conseil (européen) durant lequel nous entendons faire des propositions pour permettre d'aboutir à une solution européenne", a poursuivi M. Philippe tout en admettant que "tous les pays européens ne veulent pas de solution collective".
Avec AFP