G8: les leaders mondiaux au sommet de Deauville

Les présidents Barack Obama, Dmitry Medvedev (au centre) et Nicolas Sarkozy à Deauville

On s’attend à ce que M. Obama saisisse l’occasion pour réitérer son appel à soutenir politiquement et économiquement les réformes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Le président américain Barack Obama et d’autres leaders du monde réunis à Deauville, en France, pour le sommet du G8 discuteront d’une gamme étendue de sujets, allant de la crise nucléaire au Japon à la situation économique mondiale en passant par le « Printemps arabe. »

On s’attend à ce que M. Obama saisisse l’occasion pour réitérer son appel à soutenir politiquement et économiquement les réformes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

Les présidents Medvedev et Obama

Le chef de l’exécutif a rencontré le son homologue russe, Dmitry Medvedev, jeudi, en marge du sommet. Les deux pays, a-t-il dit, sont convenus de travailler ensemble sur le projet controversé des Etats-Unis de déployer un bouclier- anti-missiles en Europe orientale et centrale. L’idée, a souligné M. Obama, est de trouver une approche « prenant en compte les besoins sécuritaires des deux pays. »

Le problème sera résolu par de futurs politiciens, a déclaré, de son côté, le président Medvedev, ajoutant que son homologue te lui pourront en jeter les bases maintenant.

Les présidents Medvedev, Obama et Sarkozy

Les deux leaders ont discuté de l’entrée de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce. Une telle entrée serait une bonne chose pour l’économie mondiale, a indiqué le président Obama, qui se dit confiant que cela se réalisera.

Le président russe et le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, ont annoncé un projet de vente, par la France, de quatre navires de guerre à la Russie. Un accord sera signé à cette fin dans un délai de deux semaines, ont-ils précisé.

Le président Obama au Parlement britannique

Avant la France, le président Obama a séjourné en Irlande et en Grande-Bretagne. Mercredi, il a eu des entretiens, à Londres, avec le Premier ministre britannique David Cameron et s'est adressé au dexu chambres du Parlement. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et leurs alliés "ont arrêté un massacre en Libye" et ne cesseront pas jusqu'à ce que "le voile de la tyrannie" soit levé sur ce pays, a-t-il déclaré.