Cette publication devrait aussi donner aux contestataires les moyens de recours devant la Cour Constitutionnelle, selon le communiqué des observateurs de l’union européenne.
Cet appel tombe alors que l’opposition hésite entre saisir la justice et la contestation des rues.
Le chef de l'opposition Cellou Dalein Diallo refuse de saisir la justice mais promet des manifestations de rue au moment opportun.
M. Diallo accuse le président Condé d'avoir à dessein modifié la composition de la Cour et augmenté le nombre de fonctionnaires désignés par l'Etat en réduisant le nombre de personnalités désignées par la société civile.
D'autres candidats malheureux veulent, eux, se tourner vers la Cour constitutionnelle, comme les y pousse la communauté internationale. Leur position ne surprend guère les observateurs, selon International Crisis Group. Car, "il est très difficile de prouver les défaillances techniques et surtout les fraudes, et plus encore de prouver qu'elles affectent de façon significative les résultats du vote", explique Vincent Foucher d’ICG à l’AFP.
Rappelons que Fatou Bensouda, la procureure de Cour pénale Internationale avait aussi brandi début octobre la menace de poursuites.
Selon les résultats publiés dimanche Alpha Condé, le président l’emporte avec plus de 57%, poursuivi de Cellou Dalein Diallo avec plus de 31%. Les autres viennent loin derrière.