"Durant la semaine écoulée, plusieurs affrontements étaient rapportés sur les différents axes périphériques (à Bria). Sur le dernier axe (Bria-Yalinga), il est rapporté au moins 8 morts, dont des civils, et 29 blessés lors des récents combats", selon le communiqué hebdomadaire d'Ocha.
L'identité des belligérants des combats reste inconnue à ce jour.
Bria, qui se trouve à 450 kilomètres au nord-est de Bangui, a été en proie à une recrudescence de violences entre le 16 et le 19 août, qui ont fait au moins treize morts.
Les affrontements avaient opposé la milice ex-Séléka du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) d'Abdoulaye Hissène et des miliciens anti-balaka.
Bria est aussi "le coeur de la zone de production (de diamants) de l'est" de la Centrafrique, expliquait fin 2016 le groupe d'experts de l'ONU sur la Centrafrique dans un rapport, ajoutant que "le trafic illicite de diamants en provenance de Bria s'est développé".La Centrafrique subit depuis plusieurs mois une recrudescence d'affrontements entre groupes armés, avec en ligne de mire le contrôle des ressources naturelles et des zones d'influence.
L'ex-colonie française de 4,5 millions d'habitants a basculé dans la guerre civile en 2013 après le renversement du président François Bozizé par les groupes armés de la Séléka ("coalition" en langue nationale sango), affirmant défendre les quelque 20% de musulmans de Centrafrique, entraînant une contre-offensive des milices anti-balaka ("anti-machettes") majoritairement chrétiennes.
Avec AFP