"J’en appelle donc à une grande coalition de toutes les forces progressistes, coalition contre les forces prédatrices qui se sont liguées et qui tenteront toujours de se liguer pour s’accaparer de nos ressources naturelles sans contrepartie pour nos enfants et petits-enfants, coalition pour défendre y compris au prix du sacrifice suprême l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de notre pays, le droit légitime à notre peuple à l’auto-détermination ainsi que nos valeurs et notre dignité, coalition pour une prospérité partagée et une cohésion nationale chaque renforcée, notre diversité étant un atout majeur," a déclaré Kabila dans un discours retransmis sur la chaîne de télévision d'Etat.
Le président qui a fait 18 ans au pouvoir a précisé que la "vision d’un grand Congo à jamais libre et démocratique" l’avait "toujours animée’.
Il a appelé les Congolais, précisément les jeunes, à soutenir massivement le nouveau président à qui il va passer le flambeau jeudi "sans dépit ni regret car en dépit de toute imperfection inhérente à toute oeuvre humaine, le Congo revient".
Le président sortant de la RDC a chaleureusement félicité l'entrant.
Lire aussi : Washington reconnaît Tshisekedi président élu de la RDCM. Kabila a reconnu qu’il a accédait au pouvoir grâce à un concours de circonstance malheureux, évoquant l’assassinat de son père le 17 janvier 2001 à son fauteuil.
Terminant sur un ton d'humour et évoquant sa foi en Dieu pour qui rien impossible, Joseph Kabila a déclaré qu'il était ce "jeune homme assermenté le 26 janvier 2001 aujourd'hui grisonnant".