Le vice-président kenyan indique que son gouvernement veut mettre en place des mesures pour renforcer le poids de l'Agence (kényane) antidopage et donner à celle-ci un cadre juridique, appuyé par la loi pour que le dopage devienne une infraction.
"Le gouvernement prend ce problème très au sérieux", soutient M. Ruto.
Son plan antidopage ne frapperait pas simplement les athlètes mais tout médecin surpris à administrer des produits dopants, ainsi que tous les entraineurs ou agents malhonnêtes, souligne-t-i-l.
"Ce plan doit être fait afin que nous puissions éliminer la menace du dopage dans notre sport. Nous disposons de talents naturels au Kenya. Il n'est pas nécessaire qu'ils soient aidés par le dopage", a poursuivi M. Ruto.
La délégation kényane a été acclamée mardi par des milliers de supporteurs à l'aéroport de Nairobi, à son retour des Championnats du monde de Pékin. Pour la première fois depuis 1983, date de création des Championnats du monde, elle a dominé les Mondiaux, surclassant les autres nations en nombre de médailles (sept d'or, six d'argent et trois de bronze).
Mais ses succès sur la piste ont été entachés par de lourdes suspicions après que deux de ses athlètes, Koki Manunga et Joyce Zakary, ont été contrôlées positives lors "de tests ciblés menés à l'hôtel des athlètes" avant le début des épreuves et provisoirement suspendues.
Avec AFP