La motion présentée par le Parti uni pour le développement national (UNDP) sera discutée par les députés le 28 mars.
Selon ce document que l'AFP a pu consulter, l'UNPD reproche au chef de l'Etat plusieurs violations de la Constitution, notamment en encourageant la corruption dans les services de l'Etat et en gaspillant l'argent public lors de ses visites à l'étranger.
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Edgar Lungu est accusé depuis plusieurs mois par ses adversaires de dérive autoritaire, notamment après l'incarcération pendant quatre mois de son principal rival Hakainde Hichilema et l'instauration pendant trois mois de l'état d'urgence en 2017.
Chef de l'UNDP, M. Hichilema refuse toujours obstinément de reconnaître la victoire de M. Lungo lors de l'élection présidentielle de 2016, qu'il juge entachée de fraudes.
Sollicité par l'AFP, le porte-parole du chef de l'Etat, Amos Chanda, a raillé l'initiative de l'opposition, rappelant que sa requête en destitution devait être votée par les deux tiers des députés. "Ils n'ont pas le nombre suffisant, cette motion n'ira nulle part", a déclaré M. Chanda.
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Le Front patriotique (FP) du président Lungu détient la majorité absolue des 167 sièges du Parlement.
Avec AFP