La CAF rassure le Cameroun sur le maintien de la CAN 2019 dans le pays

Le président de la Confédération africaine de football, Ahmad Ahmad, à Addis Abeba, Ethiopie, 16 mars 2017.

La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de la CAF s'est réunie au Caire. La Confédération Africaine de Football apporte son soutien au Cameroun pour l'organisation de 2019. Un revirement à 180 degrés après des semaines de déclarations fracassantes.

L'heure est à l'apaisement entre le president de la CAF et les dirigeants du football camerounais.

Yaoundé se souvient encore des propos polémiques tenus par Ahmad sur l'impréparation du Cameroun pour 2019 en marge d'un déplacement à Ouagadougou en août dernier.

"Le Cameroun n'est pas prêt, même à (accueillir) quatre équipes", disait alors Ahmad lors d'une conférence de presse, en marge de la finale de la Coupe du Faso.

Deux mois plus tard, depuis le Caire où il a dirigé ​la première réunion de la Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, Ahmad a affirmé, sans ambiguïté, que l'organisation camerounaise n'était désormais plus en danger pour 2019.

Selon le site de la CAF, Ahmad a "saisi cette occasion pour réaffirmer qu’à aucun moment il n’a été envisagé de revenir sur des décisions déjà prises en conformité avec les dispositions statutaires et qui ont conduit à la désignation du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, comme pays hôte des trois éditions venir de la CAN Total à savoir 2019, 2021 et 2023."

Plus de six mois après son élection a la tête de l'instance du football africain, Ahmad affirme que le rôle de la CAF est "d’accompagner au mieux le Cameroun qui organise la CAN Total en 2019, dans un nouveau format, à remplir convenablement le cahier de charges qui n’est pas un document figé et que vous avez la possibilité d’améliorer maintenant que vous avez pris vos fonctions", a déclaré le président de la Commission à l’attention des membres.

Reste à déterminer à présent la nouvelle date de la commission d'inspection après le report de la précédente mission dû au désistement à la dernière minute de la compagnie d'audit Price Watherhouse Coopers (PWC)