"Les violences dans les provinces du Kasaï auraient fait plus de 400 morts et un nombre élevé des éléments des forces de sécurité. Il faut y mettre un terme", a déclaré Maman S. Sidikou, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC et chef de la Monusco dans un communiqué.
"Il est clair qu’il n’y a pas de solution militaire à ces violences. A ce stade, intensifier la réponse militaire ne fera qu’exacerber la violence et mettre davantage les populations civiles en danger", a prévenu Mr. Sidikou.
Le représentant a pointé du doigt le non respect de l'accord du 31 décembre qui, selon lui, est à l'origine des violences de ces dernières semaines.
"Ce n’est pas un fait du hasard que l’escalade des violences ait coïncidé avec l’évolution politique récente à Kinshasa. Pour l’amour du peuple congolais et du pays, j’exhorte toutes les parties à trouver rapidement un compromis qui permette la mise en œuvre totale de l’accord et la tenue des élections pacifiques en décembre", a conclu Mr. Sidikou.