La police tue deux personnes dans des incidents avec des taxis bus au Zimbabwe

La police zimbabwéenne a reconnu avoir tué par balle deux personnes au cours d'incidents violents provoqués par l'interdiction faite aux minibus de prendre des passagers dans le centre-ville d'Harare.

La municipalité a pris cette mesure très controversée afin de réduire la circulation dans le centre de la capitale.

Le même jour, le gouvernement a annulé cette interdiction, mais la police était déjà déployée pour veiller à son respect.

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Alors que la directive était annulée, "la police était en train de faire appliquer l'interdiction, n'ayant pas eu connaissance de son annulation", a déclaré le chef de la police Godwin Matanga dans une conférence de presse à Harare.

"Des policiers ont tiré des coups de feu qui ont malheureusement tué deux personnes et blessé quatre autres", a-t-il ajouté, qualifiant cet incident de "regrettable".

Trois policiers ont également été grièvement blessés et trois véhicules de police endommagés, a-t-il précisé.

Le Zimbabwe est dirigé depuis novembre par Emmerson Mnangagwa, qui a succédé à Robert Mugabe, contraint de démissionner sous la pression de l'armée après 37 ans de pouvoir autoritaire.

Avec AFP