Les tirs de missiles balistiques et les essais nucléaires de Pyongyang, maintes fois condamnés par la communauté internationale, ainsi que l'escalade des invectives entre le président américain et le leader nord-coréen Kim Jong-Un ne cessent d'envenimer les tensions, sur fond de menace de conflit.
>> Lire aussi: Les incertitudes à Washington pèsent sur une solution en Corée du Nord, selon Lavrov
"La Chine aide, la Russie n'aide pas", a résumé Donald Trump devant la Maison Blanche. "Nous aimerions que la Russie aide", a-t-il ajouté au lendemain d'une conversation téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine centrée sur la Corée du Nord.
Le président russe a "dit des choses très gentilles sur ce que j'ai fait pour le pays en terme d'économie et il a aussi dit des choses négatives sur ce qui se passe ailleurs", a poursuivi le milliardaire républicain.
"Mais le sujet principal était d'évoquer la Corée du Nord, parce que nous adorerions avoir son aide sur la Corée du Nord", a-t-il insisté.
>> Lire aussi: Rex Tillerson plaide pour des lignes de communication "ouvertes" avec la Corée du Nord
Ces appels du pied de M. Trump interviennent le jour où son ministre des Affaires étrangères, Rex Tillerson, doit s'adresser sur le sujet au Conseil de sécurité des Nations unies, qui a adopté à ce jour plusieurs trains de sanctions contre le Nord, sans succès.
Avec AFP